Il est de notoriété publique que l’IA est une technologie énergivore, et il est usuel de penser que l’IA n’est pas compatible avec l’éco-conception des logiciels.
Mais évidemment, comme attendu, rien n’est aussi binaire qu’il n’y paraît.
D’abord, il va sans dire que la technologie est récente et va être améliorée, optimisée, voire révolutionnée dans les prochaines années (de la même manière que la blockchain a vu sa consommation énergétique drastiquement diminuer au fil des générations successives). On peut par exemple noter cette approche consistant à réinventer le hardware pour qu’il soit intrinsèquement conçu pour l’apprentissage automatique. Ou encore de nombreuses approches visant à améliorer la phase d’entraînement des modèles (par exemple l’approche JEST). Evidemment, certains diront que cela n’en fait pas un bon argument pour l’éco-conception, du fait de l’effet rebond, et ils auront bien raison de le souligner.
Et voilà, le GreenTech Forum, c’est fini. De belles rencontres avec des stands et des interlocuteurs tous passionnants. La greentech a de beaux jours devant elle.
Pour cette troisième édition, je retiendrai surtout l’arrivée imminente du pôle de compétitivité ENTER et un tsunami de solutions pour la mesure et l’analyse des impacts pour le greenops. On peut citer par exemple : GREENSPECTOR qu’on ne présente plus, Fruggr by Digital4Better, appYplanet, Quanta.green (Guillaume Thibaux 🌿), EasyVirt (orienté vers la mesure des VM comme son nom l’indique), Verdikt, ou Hubblo, la société issue du groupe Boavizta qui fait un travail remarquable. Même Salesforce s’y met avec sa solution Net Zero Cloud présenté par Nathalie Moreau et Julie Ravillon.
On sent que la technologie GreenTech pour la mesure commence à être mature, ce qui est de bonne augure pour la suite logique, qui est d’actionner les différents leviers pour l’optimisation de ses impacts.
Sur d’autres sujets, je me dois de mentionner quelques coups de coeur : Jiliti qui propose des solutions d’hébergement EDGE hyper bien pensées avec une vraie logique de sustainabilité (avec la chaleur des data centers ré-injectée dans les réseaux de chauffage urbains par exemple 💪), et Ecodair qui fait du reconditionnement d’ordinateurs en employant des personnes en situation de handicap 👍. Dans le combat essentiel contre l’obsolescence, il fallait aussi noter la présence de Fairphone.
Et bien sûr, “last but not least”, votre serviteur, avec Daquota.io, qui était là en observateur et qui confirme son ambition d’être la première solution Low-Code d’accompagnement au Green Coding / Fin Coding grâce à une optimisation des échanges entre les terminaux et le Cloud.
D’après une étude du NN/g, l’approche Mobile-First peut avoir des impacts négatifs en termes d’efficacité de l’accès à l’information quand on est sur un desktop. En effet, il semble relativement évident que le contenu doit être adapté au média et qu’on ne présente pas l’information de la même manière sur un flyer ou sur un journal.
Salesforce propose une gamme assez large d’outils pour l’étendre, allant de la configuration no-code au développement de composants spécifiques en utilisant le langage de programmation Apex, dans le cadre du framework Lightning. Salesforce permet aussi l’intégration via OAuth2 d’applications tierces, tout en permettant un accès complet à son API.
Malgré cela, étendre Salesforce peut être un vrai casse-tête pour le métier, mais aussi pour les équipes techniques. Tout d’abord, les options de configuration sont très nombreuses, ce qui est à la fois une force et une faiblesse. Datant de 1999 et assurant une rétro-compatibilité, le framework fait cohabiter plusieurs strates d’outils et de versions qui induisent une difficulté de prise en main, ne serait-ce que pour comprendre quel outil correspond le mieux à ses besoins. De plus, les outils no-code étant limités par essence, l’utilisateur Salesforce se retrouve assez rapidement bloqué dans les évolutions métier possibles. Il doit alors passer en mode développement, et là aussi faire des choix compliqués parmi la multitude d’options qui s’offre à lui.
Le mouvement du “Local First” a émergé des États-Unis avec une vision innovante pour le développement web, en particulier pour les Progressive Web Apps (PWA).
Cette approche consiste à développer les applications en utilisant d’abord les données localement et en les partageant aux autres utilisateurs via des mécanismes et protocoles de synchronisation. Elle repose sur 7 (sept) principes fondamentaux qui visent à transformer la manière dont nous concevons et utilisons les applications en ligne. Voici ces 7 principes, tels qu’énoncés par les chercheurs de Ink and Switch dans leur publication fondatrice (*).
In this post, I will explain the requirements to be able to install your own Sweet Home 3D Online server. I will also talk about performance, eco-design, white branding and commercial licensing issues.
Sweet Home 3D
Sweet Home 3D is an Open-Source plan editor for home design and floor planning. It comes with a real-time 3D viewer and allows the users to generate realistic 3D photographs (ray tracing) and virtual visit videos.
It has a strong community.
It gets more that 10.000 daily downloads.
It has 15 years of experience in home design, floor planning and other industries.
Le 9 juin 2022, j’étais invité à intervenir dans l’atelier “Les acteurs du numérique au service de la transition” de l’événement “Tech4Climate?” organisé par le groupe Constellation.
Pour celles et ceux qui n’ont pas eu la chance d’y assister, voici quelques photos et le résumé des messages que j’ai fait passer.
DLite is an Open Source Low-Code platform that is designed to help building web front-ends. It is based on Web standards, such as the Vue.js reactive framework, and Bootstrap, the popular UI kit for responsive web design. In short, the core of DLite is a wrapper around BootstrapVue, including basic low-code components such as inputs, and more advanced components such as tables. Also, DLite comes with additional low-code components such as graphs (a chart.js wrapper), and many layout components such as containers, splitters (a split.js wrapper), tabs, and many others.
DLite’s comes with the following Open Source key elements:
Many low-code components to build UIs fast;
Model-driven tools, such as a model editor (which can create models inferred from a JSON structure), and builders, which can automatically create full forms and CRUD editors out of a model;
A local-first API and service (including an Open Source server for a sync service);
A builtin probe to measure consumed resources (in order to help with responsible software development and eco-design).
In this post, I will explain how these 4 key elements work. The source code for all these is available here.
Things are not simple when it comes to Software Eco-Design.
Eco-Design is about maximizing a software Efficiency function of Usage, which can be defined as a ratio :
Efficiency(U) = Utility(U) / Resources(U)(U = Usage, a parameter)
Utility is related to the amount of useful work you can do in a unit of time (the word useful is important, because it depends on the context and what you need to achieve).
Resources, for software is the amount of computation, data, I/O you use, which in turn, corresponds to an amount of energy (electricity) and hardware resources (servers, routers, wires, satellites, laptops, smartphones, …). The more software resources your application use, the more energy you will need, and the more powerful hardware you will use.
Usage (U), corresponds of how your software is used. Usage is about how often your users will connect to the app, how many, from which county, etc. It is a parameter of Efficiency, Utility, and Resources because software impacts heavily depend on how the users will use it. The same software used differently may use up different amount of resources or have different utilities. Most importantly, Efficiency, Utility, and Resources might not be a linear function. Think of Amazon for instance: the utility might vary largely depending on the number of users, and the resources on where those users are located on the planet.
Energy and hardware resources end up to be direct impacts on the planet, contributing to climate change or environment destruction (side note: the IT sector is expected to reach 10% of GES within 5 years, that is to say the equivalent of all personal vehicles worldwide).